taimiti

Remontée vers les Marquises 2/3: Papeete - Tuamotus

Mon, 09 Oct 2023 00:00:00 +0000

Nous partons pour les Tuamotus au coucher du soleil après avoir fait le plein de gazoil à la marina d'Arue. Le vent est orienté Est Sud-Est, nous sommes au près, il y a un léger clapot. Les premières heures, le bateau bouge un peu mais moins que ce que l'on pensait. Le vent est léger, la journée est calme, nous arrivons à viser l'anse Amyot en nous aidant du moteur dans les dernières heures.

Nous arrivons de nuit, repérons facilement l'entrée et les bouées que nous connaissions déjà. Nous avions passé une semaine ici en juillet.

Nous sommes contents d'avoir gagné encore de l'est. Les Marquises se rapprochent!!!

Nous restons 2 jours à l'anse Amyot, en scrutant une fenetre météo qui s'annonce très bonne pour continuer notre route.

3 jours dans la "grande ville" de Papeete (Tahiti)

Mon, 09 Oct 2023 00:00:00 +0000

Papeete a réputation de ne pas être accueillante pour les voiliers: il n’y a qu’un seul endroit où le mouillage est autorisé, les 2 marinas sont bondés et il est impossible de réserver en avance, nous découvrons le concept du « premier arrivé premier servi ». Nous n'avons donc qu'une seule chose à faire : croiser les doigts pour qu'il y ait de la place pour notre Taimiti. En arrivant à la marina du centre de Papeete, nous les contactons pas téléphone et le dock master nous répond « c’est ton jour de chance, il nous reste une place, cela doit être grâce à tes enfants qui t’ont porté chance ».

Nous voici donc à quai en plein centre de Papeete, à côté du ponton des immenses paquebots. Les filles regardent les ascenceurs en verre de ces mastodontes, elles sont impressionées. Nous allons nous promener en ville, manger au restaurant, faire des courses au marché et dévaliser les supermarchés. Tout ce que nous n’avions pas fait depuis quelques mois. Les filles apprennent à traverser au passage piéton, attendre que le petit bonhomme soit vert, bien vérifier que les voitures se soient arretées. Elles apprennent aussi à résister aux tentations qui se présentent à elles à chaque mètre : « Maman regarde les bonbons », « Papa, il est trop beau ce chapeau ». Elles nous épatent par leur capacité d’adaptation. Nous nous arrêtons à la librairie, les filles choisissent 3 livres chacune, le summum du paradis…

Pause au restaurant

Le marché de Papeete

Défilé après les achats de robes tahitiennes pour les filles

La cathédrale de Papeete

Taimiti et les Paquebots juste derrière

Le marché de Papeete côté fruits et légumes

Le street art Polynésien

Navigation dans le lagon de Papeete

Plein d'essence à un tout petit quai au yacht club d'Arue

Les Vaha'a polynésiens à voile s'entraînent à la tombée de la nuit

C'est parti pour la remontée vers les Marquises, à contre vents et courants 1/3

Sat, 07 Oct 2023 00:00:00 +0000

Maintenant que nous sommes très très à l’ouest, il va falloir songer à retourner vers l’est. Si faire de l’ouest est plutôt aisé dans cet endroit du monde parce qu’on est poussé par le vent d’est, revenir sur ses pas est plus difficile : il faut louvoyer, c’est-à-dire tirer des bords pour remonter au vent. La typologie des îles de Polynésie s’y prête bien : en partant de Tahaa, direction Tahiti qui est au sud-est puis direction l’est des Tuamotus (Tikehau ou Rangiroa) qui se situe au nord-est de Tahiti. Ensuite, la stratégie consiste à se décaler le plus à l’ouest des Tuamotus, vers Makemo, Raroia, Hao ou Hamamenu pour avoir le meilleur angle vers les Marquises. Pour chacune de ces étapes, nous attendons un créneau météo favorable, le vent ne doit pas être trop fort, la houle et les vagues non plus. Le vent doit être orienté dans la bonne direction: si nous voulons aller au nord-est, nous attendons que le vent s’infléchisse un peu vers le sud-est. Autant dire que nous passons beaucoup de temps à regarder les prévisions météo.

Cette remontée de la Polynésie est assez redoutée par les bateaux autour de nous parce qu’il faut être patient pour attendre le bon créneau et qu’il y aura probablement dans cette navigation quelques jours pas très agréables au près.

Dernier élément et pas des moindres : La Polynésie se situe dans une zone cyclonique qui commence en novembre et se finit 6 mois plus tard. Si les îles de la Société et les îles des Tuamotus sont considérées comme des zones à risque moyen ou faible, les Marquises sont dans une zone considérée comme étant à risque très faible. Et cette année, après quelques années de phénomène météo La Nina, nous sommes passés à une année El Nino, cela signifique que le risque cyclonique en Polynésie sera plus élevé, nous serons donc bien aux Marquises.

Tahaa, l'île vanille

Fri, 29 Sep 2023 00:00:00 +0000

Tahaa est la petite soeur de Raiatéa, un chenal de 2 nautiques les sépare, elles partagent le même lagon. Tahaa est plus sauvage, moins habitée, mieux preservée grâce à l'absence d'aéroport, qui se situe sur Raiatéa. Le seul moyen d'accéder à Tahaa est de prendre le bateau.

Nous faisons le tour de Tahaa et découvrons de magnifiques mouillages.

Au mouillage du motu Céran, situé à l'est de l'île, nous mettons l'ancre dans 2 mètres d'eau, elle est transparente. Il y a du vent donc nous sortons la planche à voile, le Tiwal, les filles font de l'annexe à voile avec Manu de Diabolo. Le motu Céran est magnifique, les filles se régalent en jouant à la pétanque avec ce qu'elles trouvent, grimpent dans les arbres.

Ballade avec l'annexe à voile de Diabolo

Guillaume a sorti la nouvelle planche à voile achetée d'occasion à Raiatéa

Motu Céran

La pétanque avec des boules végétales

Océane

Juliette

Nous retrouvons nos copains du bateau Zai zai et c'est reparti pour les soirées pyjamas.

Nous prenons une bouée dans la baie d'Apu et visitons la ferme perlière Champon. Tout le processus de fabrication de la perle nous est expliqué. Les filles sont attentives et très intéressées, elles sont déjà presque incollables grâce aux épisodes de "C'est pas sorcier" qu'elles ont regardés plusieurs fois.

Le travail de la greffeuse

Le ponton de la ferme perlière

Nous avons rencontré ensuite Arlette qui fabrique de très beaux colliers en raffia, graines et coquillages. elle a appris les techniques de base avec sa grand-mère puis a ajouté sa propre touche. Elle est très douée, ses colliers sont magnifiques. Elles nous apprend comment tresser la base du collier avec le raffia et accrocher les colliers ou graines.

Nous apprenons ensuite à tresser le chapeau traditionnel en palme de cocotier. Les filles sont également très interessées.

Arlette et ses magnifiques colliers de graines et coquillages.

Nous apprenons à tresser les colliers en raffia.

Tressage des chapeaux. La salle de classe est sympa!

Et voilà le résultat!

Nous continuons le tour de Tahaa et nous arrêtons sur le fond blanc près du jardin de corail, en face de Tapuamu. Nous louons des vélos pour faire le tour de l'île. Juliette est dans un siège vélo, Océane et Louna ont leur propre vélo. Les adultes ont un vélo électrique pas les enfants... Nous sommes avec nos copains du bateau Zai zai, cela fait une jolie troupe sur la route. Nous nous régalons, l'île est magnifique, les baies s'enchainent, sauvages, la route est plate exceptée 2 grosses montées. Les filles se débrouillent comme des chefs avec un total de 42 km parcourus dans la journée!

Pause déjeuner sous un manguier

Raiatea, apnées, ballades, fonds blancs et marae

Mon, 18 Sep 2023 00:00:00 +0000

Raiatéa est la 2ème île la plus habitée en Polynésie après Tahiti. Nous avions donc un peu peur de trouver trop de monde, une urbanisation importante et de nombreux bateaux. Et ce n'est pas un lieu qui nous est inconnu, Nous y avons passé 10 jours il y a 18 ans, lors de notre année dans la marine nationale. Nous avions à l'époque navigué pendant quelques jours sur un sylphe (un dériveur habitable de 6,5m) et nous avions adoré. Nous sommes contents de revenir ici avec nos filles.

L'île n'a pas beaucoup changé, il y a certes un peu plus de constructions, de voitures, de bateaux, mais le lagon est toujours magnifiques, avec des fonds blancs sur lesquels nous pouvons mouiller dans 2 mètres d'eau, des baies luxuriantes et de belles montagnes.

Nous commençons notre séjour à Raiatéa par un stage de 5 jours d'apnée avec un cours théorique, des cours en piscine d'apnée statique et dynamique et des cours de profondeur en pleine eau. Nous apprenons à nous ventiler correctement, à adopter une stature hydrodynamique pour glisser au mieux dans l'eau, à descendre en sécurité. Nous sommes très contents de ce stage qui nous a donné les clefs pour descendre sereinement aller voir l'ancre ou la manipuler si besoin au mouillage, pêcher au harpon (ce que nous ne faisons pas encore assez souvent à notre goût).

Nous profitons de la ville principale de l'île, Uturoa. Il y a quelques magasins, une librairie, une bibliothèque, quelques restaurants, une très bonne boulangerie. Nous avons l'impression d'emmener les filles au paradis, tellement elles sont contentes d'aller à la librairie ou à la bibliothèque. Leur première réaction en arrivant restera dans les annales "C'est trop bien ici, il y a des magasins, on dirait Paris"... il y a 12 000 habitants à Raiatéa...

Nous sommes ensuite allés prendre une bouée dans la baie de Faaroa et nous sommes promenés en annexe dans la rivière, il y a un très joli jardin botanique et en face, un faa'apu qui est un potager en polynésien. Nous finissons par une baignade dans l'eau douce de la rivière.

Nous continuons notre route au sud et mouillons sur un confetti de sable blanc peu profond au mileu du lagon pour aller visiter le marae Taputaputea. Les maraes sont des anciens sites ceremoniels. Celui-ci, très bien entretenu, est le plus grand de Polynésie. Il est composé de plate-formes de pierres et de corail prelevés sur le platier.

Taimiti dans la baie de Faaoa

Promenade dans la rivière en annexe

Les belles fleurs du jardin botanique

Promenade dans le jardin botanique

Baignade dans l'eau douce de la rivière avec nos amis du bateau Diabolo

En face du jardin botanique, le faa apu

Plantation de pota, la blette locale

Visite du marae

Taimiti mouillé au mileu du lagon sur un fond de sable blanc peu profond

Le marae principal constitué d'une grande plate-forme dallée et d'un long autel (dahu en polynésien)

Petit ballade pour prendre de la hauteur. A gauche le marae, en arrière plan, la passe pour sortir du lagon

Juliette devant ce magnifique arbre

Bora Bora, mythique mais touristique

Wed, 13 Sep 2023 00:00:00 +0000

Nous arrivons à Bora Bora en mileu de journée, après 24 heures de temps maussade. Nous retrouvons Vaité et Waterlust et avons la chance d’avoir quelques rayons de soleil lors de notre navigation dans le lagon vers le motu fanfan.

Luce et Olga sautent à bord et les filles sont contentes de se retrouver. La navigation dans le lagon nous permet de découvrir Bora, les couleurs de l’eau sont dingues, nous passons à un moment dans un chenal hyper serré, nous voyons les patates de corail à moins d’un mètre du bateau. Il y a aussi beaucoup d’hôtels avec leurs chambres sur pilotis. Sur chaque motu, il y a des hôtels, ils ne sont pas moches mais après nos mois à l’écart des endroits touristiques, cela fait bizarre. Après une heure de navigation dans le lagon, nous prenons une bouée au motu fanfan. Nous prenons le café avec Maéva et Xavier, contents de se retrouver. Nous allons nous promener sur la plage en fin de journée. Guillaume fait de la wing. Le soir, nous prenons l’apéro-dîner sur Vaité avec d’autres bateaux : Waterlust, Follia et Kissanga. C’est très sympa. Le temps est bien gris durant les quelques jours que nous passons à Bora Bora, nous arrivons à trouver des petit créneaux pour faire des snorkelings sur le reef, des ballades sur le platier, des sessions de wingfoil et une belle ballade jusqu’à un des sommets de Bora Bora. Nous avons une vue magnifique sur la barrière de coaril et les dégradés de bleus du lagon. D’en haut, on comprend le succès de cette île.

Quand nous sortons du lagon pour rejoindre Raiatéa, nous avons la chance de voir une baleine avec son baleineau. Nous sommes avec Follia et nous passons une heure à les observer, elles font des sauts devant nous. C'est un moment incroyable!

Juliette et Olga se retrouvent!

Océane, Louna et Luce aussi!

Le très beau sommet de Bora en arrière plan

Apéro sur Taimiti

Nos copains du bateau Vaité : Maéva, Xavier et les enfants Luce, Olga et Aimé

Les enfants au mouillage du motu Fanfan

Vue sur le lagon et ses dégradés de bleus

Randonnée vers un des sommets de l'île

Vaité nous montre le chemin pour le passage en S entre les patates de corail. Il faut slalomer

Vue sur le mouillage du motu Fanfan

L'incroyable lagon

Les baleines qui nous offrent des sauts juste devant le bateau

Un petit tour aux îles de la Société

Tue, 12 Sep 2023 00:00:00 +0000

Depuis un moment, nous nous interrogeons sur notre programme des prochaines semaines : nous savons que nous souhaitons rester encore un an minimum en Polynésie Française et que nous voulons être aux Marquises en décembre pour assister au festival des Marquises.

Voilà pour les grandes lignes, mais dans le détail, c’est beaucoup plus flou. Est-ce que nous souhaitons rester encore un peu dans les îles Tuamotus avant de remonter tranquillement dans 1 ou 2 mois vers les Marquises ou voulons-nous faire un petit tour dans les îles de la Société pour commencer à découvrir ces îles et voir des copains bateaux qui sont là-bas ?

En bateau, nous avons la liberté de choisir l’endroit où nous voulons jeter l’ancre. Cette liberté est somme toute relative parce qu’elle est quand même restreinte par quelques points, comme la météo, la houle, l’accessibilité à la terre : est-ce qu’il y a un endroit où l’on peut débarquer, est-ce qu’on a le droit de mouiller ici, etc… Cette relative liberté est très agréable, grisante et permet d’écouter ses envies au jour le jour mais elle peut également être pesante parce qu’elle signifie qu’il faut choisir et choisir c’est souvent renoncer !

Donc après quelques tergiversations, nous décidons d’aller à Bora bora, dans les îles de la Société, retrouver Vaité, nos copains rencontrés lors du stage médical croisiére que nous avons suivi à La Grande Motte avant notre départ. Nous partons pour 2 ou 3 jours de navigation vers Bora Bora, poussé par le vent qu’il faudra alors remonter quand nous repartirons vers les Marquises dans 1 mois.

Petit encart navigation : le régime de vent le plus fréquent en Polynésie est un régime de vent d’est. Il est donc aisé d’aller d’est en ouest, des Marquises vers les Tuamotus puis les îles de la Société. Il est plus compliqué d’aller d'ouest en est, parce qui’il faut remonter au vent en trouvant des créneaux météos les plus favorables possibles : par exemple avoir quelques jours de vent de sud-est pour aller vers les Marquises qui se trouvent au nord-est des Tuamotus.

Carte de la Polynésie : Les îles Marquises au nord est, l'archipel des Tuamotu au centre et les îles de la Société à l'ouest

La carte des vents en Polynésie : en général, du vent d'est

Le paysage change en arrivant dans les îles de la Société qui sont des îles hautes. Bora Bora ici en arrière plan

Notre arrivée dans ces îles sous un ciel gris

L'anse Amyot (atoll de Toau)

Fri, 01 Sep 2023 00:00:00 +0000

Après Fakarava, nous décidons d’aller découvrir un nouvel atoll, l’atoll de Toau avec Zai Zai, un bateau copain. Il est à 30 milles nautiques de la passe nord de Fakarava, nous partons en début de nuit parce que la météo annonce du vent d’ouest pour la nuit et, à Fakarava nord, le vent d’ouest transforme le mouillage paisible en enfer, nous l’avons vécu la veille et ne souhaitons pas renouveler l’expérience…

Nous déroulons le foc pour avancer tranquillement cette nuit à 3 nœuds et arriver demain au lever du soleil.

L’Anse Amyot est située au nord ouest de l’atoll. C’est une anse située dans une fausse passe, c’est-à-dire que c’est un passage dans la barrière de corail qui entoure l’atoll mais qui ne permet pas de rentrer dans le lagon. Cette anse nous protége de la houle et des vagues. Nous arrivons et prenons une des bouées disponible. Il fait un temps breton : ciel bas, gris et crachin. Les copains nous invitent à bord prendre des crêpes, nous enchaînons sur un déjeuner tous ensemble sur Taimiti et les filles terminent la journée en soirée pyjama. Autant dire qu’elles sont ravies !

Le lendemain, le soleil est de retour. Nous découvrons les couleurs de l’eau autour de nous, les poissons sous le bateau, l’endroit à l’air prometteur…

Nous passons effectivement des jours parfaits ici entre le repas de langoustes et poissons chez Valentine qui habite sur le motu, les snorkelings sur le tombant à l’exterieur de l’atoll et ceux près du piège à poissons, les sessions de tiwal, de planche à voile, les ballades sur les motus avec les copains, les baignades autour du bateau, les apéros, cafés, déjeuners avec les copains, les ateliers philos pour les enfants. On est bien !

Anne-laure nous donne un cours théorique d’apnée et nous fait faire quelques exercices sous l’eau.

Lors des snorkelings, nous voyons des énormes poissons napoléons, des requins, des tonnes d’énormes murènes dans moins de 2 mètres d’eau… scary… des poissons perroquets, des mérous, des poissons anges et de nombreux autres poissons.

Premier cours de planche à voile pour Juliette

On se régale avec des langoustes grillées au barbecue

Cours d'apnée par Anne-Laure

La jolie troupe d'enfants

Le magnifique décors de l'anse Amyot

La vue depuis notre "salon"

Snorkeling près du piège à poissons

Est-ce que vous voyez la tête de la murène au centre de la photo?

Deux autres murènes

Les magnifiques coraux

Snorkeling vue d'en bas!

La visibilité ici est incroyable

C'est ça le bonheur!

Sun, 13 Aug 2023 00:00:00 +0000

Le bonheur, pour nous, c'est d'être sur l'eau avec nos filles. Alors, quand nous passons 3 jours à faire de la planche à voile et du Tiwal avec les filles, nous sommes heureux.

Océane est maintenant autonome en planche à voile quand il n'y a pas trop de vent. Elle part du bateau, et revient sans qu'on ait besoin de la chercher en annexe. L'objectif des prochains jours est qu'elle soit autonome pour gréer et dégréer sa voile.

Louna fait sa première sortie seule en dériveur, ce qui n'est pas évident parce qu'il n'y a pas de taquet coinceur sur l'ecoute de la voile, ce qui signifie qu'elle tient la barre à une main et qu'elle borde la voile avec l'autre main.

Enfin, Juliette prend la barre du Tiwal et se débrouille très bien. Elle rigole beaucoup et en redemande.

Toute cette petite troupe part en ballade, fait une pause à la plage et revient au bateau.

Manu et Soizig du bateau Diabolo sont sur l'eau avec nous en planche à voile et en annexe à voile, nous partageons ces moments avec eux.

Maintenant que les filles sont à l'aise en Tiwal, nous développons un nouveau concept lors d'une navigation calme dans le lagon de Fakarava: les parents sur Taimiti, les enfants sur le Tiwal. Les filles remontent l'atoll en Tiwal alors que nous sommes sur Taimiti. Elles se débrouillent comme des chefs, tirent des bords, barrent à tour de rôle. Nous en garderons tous les 5 en grand souvenir, les filles étaient ravies de leur autonomie, ont pique-niqué pendant la navigation, et nous avons profité du calme du bateau, peut-être un avant goût de nos navigations dans quelques années, quand les filles auront quitté le nid...

Le Tiwal

Océane en planche à voile, le Tiwal derrière

Tout le monde est sur l'eau : 2 planches à voile, 1 Tiwal et 1 wingfoil

Mère et fille

Le spot est plutôt pas mal!!!

Remontée du lagon de Fakarava en Tiwal en automonie pour les filles

Les enfants naviguent sur le Tiwal, les parents sur Taimiti

Escale à Kauehi

Wed, 09 Aug 2023 00:00:00 +0000

Nous quittons Fakarava par la passe sud à 5h du matin, sous une lune presque pleine, direction un atoll moins touristique à 40 milles nautiques, l'atoll de Kauehi.

Le premier mouillage est magnifique, près d'une patate de corail qu'Hélène baptisera "plus beau snorkeling de ma vie". Nous sommes seuls, pas d'autre voilier, le motu devant est inhabité, l'endroit est paisible.

Le lendemain, nous partons pour le village. Nous serons accueillis par deux raies mantas en arrivant sur les bouées! Elles passent tout près du bateau. Tout le monde saute à l'eau pour les suivre sauf Guillaume qui reste sur Taimiti. Je prends l'annexe et l'aide à s'accrocher à la bouée. Quelle arrivée incroyable! Nous allons ensuite nous promener dans le village où nous rencontrons Soizig et Manu du bateau Diabolo. Nous allons nous ravitailler en légumes et fruits chez un habitant qui a un grand potager où poussent tomates, salades, pottas (blettes locales), concombres, oignons, pastèques, melons. Nous en profitons pour refaire le pleins de frais car c'est très rare aux Tuamotus, où soi-disant rien ne pousse. Ce monsieur démontre le contraire. Il nous fait également gouter son gateau coco cuit au four tahitien qui est trop bon.

Le village est paisible, certaines maisons semblent abandonnées, probablement à cause de la chute du prix de la perle polynésienne il y a quelques années.

Le troisième mouillage que nous faisons à Kauehi est au sud est de l'atoll. Nous faisons une soirée sur la plage avec un feu de camp. Les filles construisent une super cabane et grillent des chamallows dans le feu. Le bonheur!

Le plein de produits frais

Taimiti mouillé devant un motu désert

L'arrivée devant le village, le catamran Diabolo à droite

Magnifique coucher de soleil depuis le ponton du village

La troupe des filles

Des requins à pointes de récif à pointe noire près du bateau

"Le plus beau snorkeling du monde"

La super cabane des filles

Soirée feu de camp tous les 10